Fiche métier : Disquaire Barman

On continue notre exploration du secteur en mettant en lumière chaque mois un métier ou une fonction
des musiques actuelles. Nous avons choisi ce mois-ci d’interroger Dimitri Kodhja qui vient d’ouvrir il y a quelques semaines à Troyes un disquaire-bar, la seule structure de ce type de toute la région.

Prénom / Nom : Dimitri Khodja
Age : 37 ans
Structure : The Message (SARL)
Fonction : Disquaire et Barman

 

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

Dimitri : Disquaire Fnac, en région parisienne pendant 5 cinq ans, ça a été une bonne école pour apprendre le métier et ses rouages. Après, j’ai été débauché par une maison de disques. Crise du disque oblige, j’ai, par la suite,
travaillé dans une agence de communication. Puis, depuis fin février,  j’ai ouvert The Message, dans le centre de
Troyes.

Quel est ton rôle au sein de The Message et quels sont tes liens avec les autres métiers ?

D. : Je suis gérant d’un disquaire-bar. Donc, je suis à la fois devenu chef d’entreprise, disquaire, et barman. Je suis en lien direct avec l’ensemble
de la distribution française, des indés (Differ-Ant, Modulor, Naïve,
Synchrophone, La Baleine, PIAS…) et les 3 dernières majors (Sony, Warner et
Universal). Localement, les musiciens du coin viennent faire du dépôt sur leurs
albums ou maxis, dans certains cas on organise des dédicaces (ALB en décembre et prochainement Les Touffes Krétiennes), ou des show-cases (OK Choral en février, Jacob Diboum fin mars). Nous sommes également un relai d’informations sur l’actu musicale troyenne et aspirons à être un acteur culturel local.

Es-tu en contact avec du public ?

D. : Oui, et notre public est très varié, selon les heures. La tranche d’âge est vraiment très large et nous sommes très heureux que notre concept touche autant de gens différents.

Quelles difficultés as tu identifié  dans le cadre des tes fonctions ?

D. : Trouver du temps pour développer le lieu, organiser plus d’évènements, affiner le fonds de catalogue, faire les choses mieux. Le temps… Puis, certains soucis avec la SACEM notamment qui semble avoir du mal à entendre que nous sommes aussi un vrai disquaire et que nous aimerions simplement être considéré comme tel. Ici, nous défendons les artistes tous les jours…

Qu’est ce que tu apprécies le plus dans ton travail au quotidien ?

D. : D’avoir créé un lieu où les gens se sentent bien, un espace chaleureux propice à l’échange. Et l’équipe d’habitués, qui vient au petit déj’ quasiment tous les matins vers 9h, me donne vraiment la pêche pour le reste de la journée.

Quelles sont tes perspectives d’évolutions ?

D. : Trouver un complice pour développer davantage le rock indé, apporter plus de références livres autour de la musique, proposer nos services aux collectivités locales (médiathèque…), et trouver tous les jours des idées
pour améliorer notre offre, nos services, tant sur le bar que sur le disque. Bref, faire mieux, même si on est déjà très heureux de tout ce qui été accompli en 3 mois.

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