Disappear Plastic World

Cela fait un petit bout de temps que je n’avais pas eu l’occasion de pouvoir donner mon avis musical sur un projet et quel fut mon étonnement à la réception de ma lettre de mission m’annonçant de bûcher sur la compilation « Disappear Plastic World » d’Highlife Recordings. Ce label est un alien dans le paysage musical…

 

Disappear Plastic World

Cela fait un petit bout de temps que je n’avais pas eu l’occasion de pouvoir donner mon avis musical sur un projet et quel fut mon étonnement à la réception de ma lettre de mission m’annonçant de bûcher sur la compilation « Dissapear Plastic World » d’Highlife Recordings. Ce label est un alien dans le paysage musical… Ne cachons pas que je connais les bougres, et que je sais pourquoi. A traîner dans les endroits où l’on réfléchi et cherche le beau, on tombe sur des gens biens. Mais donner un avis musicologique sur le travail de ce label d’artistes est une dure tâche… très dure. Pour faire simple, prenez tout ce que vous connaissez et dites vous qu’Highlife, c’est encore autre chose… « Open Philosophy » voilà le terme. Ce label ne monte pas de compilation dancefloor, ne cherche pas le tube, il propose un voyage. Et quand on parle de voyage, cela induit un ensemble de bonnes vibrations qui transportent. C’est là que la compilation envoie du lourd : Trip Hop, Deep Techno, Liquid Drum, Ambiant, Noise… Que de termes barbares pour désigner un seul endroit : nulle part, mais ou l’on se sent bien.
Placez vous confortablement dans votre canapé et écoutez. La playlist fait mal et je retiens du premier coup d’œil Remo, Chamberlain et Bruit Fantôme : des esthètes musicaux. Comme je l’espérais, on part vite dans une « deep sensation » et le voyage est intense. Je ne vais pas vous faire part de mes étapes interstellaires ou de mes accélérations dans des trous de ver : à vous de prendre les commandes de ce vaisseau dès l’appui sur la touche lecture ! La compilation donne un bel aperçu de ce que le label produit : des artistes à la Ninja Tune, à la Bonobo, sans concessions sur le format ou le beat, qui font de la musique pour que les poils se dressent et que l’esprit soit transporté. Si je devais retenir quelques moments précieux de mon voyage galactique, ce serait le morceau No Peace At All de Remo Featuring Napoleon Maddox, d’une pure beauté Trip hop et chantée. Mon souffle s’est aussi coupé lors de l’écoute du morceau Sleepers in Metroplois de Sana.
Cela faisait un bon moment que je n’avais pas entendu de si bonnes choses. Et faire voyager son âme dans le temps et dans l’espace, sans valises, ça n’a pas de prix.

Dove

https://highliferecord.bandcamp.com/album/disappear-plastic-world

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