Artiste : A-Vox

Contrairement à la rumeur entretenue longtemps par les White Stripes, les deux membres du duo ardennais A-Vox sont, eux, bien frère et sœur. Et la différence ne s’arrête pas là puisqu’ils proposent une pop electro léchée
et n’approchent pas une guitare à moins de vingt mètres. Nous leur avons posé quelques questions à l’occasion de la sortie de leur nouvel EP.

Vous êtes tombés dans la musique assez jeune ?

Anthéa : C’est ça. Virgile avait quatre ans et demi quand il a commencé la batterie et moi le piano à cinq ans et demi.
Virgile : On a étudié à l’AME à Charleville-Mézière puis au conservatoire.

Comment vous qualifiez votre musique ? De la pop electro ?

A. : On n’essaie pas vraiment de mettre notre musique dans une catégorie. Ce qui ressort le plus, c’est quand même electro rock et
pop. Nos mélodies sont pop. Certains journalistes ont déjà qualifié notre
musique de “new wave” mais on ne s’y retrouve pas vraiment. On n’en a jamais écouté. Par contre, on dit parfois que notre attitude peut être presque punk
sur scène.

Quelles sont vos influences ?

A. : On écoute de tout ! Du jazz, du rock, de la pop… Par exemple, on aime The Ting Tings, Two Door Cinema Club, Skip the use.
V. : Mais on écoute aussi Herbie Hancock pour le jazz et de la musique classique dans le cadre de nos études musicales.

Pourquoi avoir choisi la formule batterie clavier, qui rappelle effectivement les groupes de new wave
des années 80 ?

A. : On n’a jamais été attiré par la guitare. On n’a d’ailleurs pas appris à en jouer. Mais pourquoi pas en ajouter sur nos prochains morceaux si les arrangements le nécessitent.

Pourquoi alterner entre des morceaux en français et en anglais ?

A. : Le choix se fait en fonction de la sonorité du morceau et de ce que j’ai envie de dire. Si je veux que cela touche les gens, je vais plus écrire des textes en français, même si c’est plus difficile à faire sonner qu’en anglais.

Comment s’est passé la préparation ce nouvel EP ?

V. : On teste toujours les morceaux sur scène dans un premier temps. On sélectionne ensuite ceux qui plaisent au public.
A. : Et c’est souvent nos morceaux préférés qui ressortent aussi quand on discute avec les gens après un concert.
V. : Ensuite, ça a été beaucoup de travail, notamment avec Olivier Vaillant qui nous a aidé à arranger les morceaux. On a aussi passé pas mal de jours en studio d’enregistrement. Et puis il y a aussi le travail sur le graphisme qui
demande du temps.
A. : On est toujours content quand ça sort ! C’est par ailleurs un EP 5 titres.

Propos recueillis par Remi Verneuil – Radio Primitive

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Retrouvez l’interview complète en podcast sur Radio Primitive – PODCAST

 

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