Red House

Avec leur premier album « Blurred Memory », les haut-marnais de Red House nous font revivre une période qu’ils n’ont pas connus : les années 70. Nous avons cherché à comprendre leur fascination pour cette époque, considérée par certains comme l’âge d’or des musiques actuelles…


Vous avez formé le groupe en 2014, mais pouvez-vous nous parler un peu de vos différents parcours dans la musique avant Red House ?

Avant Red House, on a tous eu un parcours assez similaire. Des parents fans de musique, le début de l’apprentissage d’un instrument et très vite le jeu en groupe. Quatre d’entre nous jouaient déjà dans le groupe Analogue et Louisa s’est produite avant nous, seule sur scène lors de la fête de la musique 2014 : le groupe est né ce jour-là.

 

Aujourd’hui, vous êtes tous les quatre à l’école de musique de Villeurbanne. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ? Qu’est-ce qu’elle a changé dans votre manière de penser votre projet musical ?

Red House est un groupe assez classique dans son fonctionnement. Quelqu’un apporte une base de morceau et les autres membres viennent se greffer petit à petit dessus, ce qui donne le résultat final. L’ENM de Villeurbanne n’influe pas pour l’instant directement sur le fonctionnement du projet mais plutôt sur le fonctionnement de chacun d’entre nous. C’est vraiment un lieu d’exception pour trouver ses points faibles et les corriger. On y travaille la technique de l’instrument, certes, mais surtout on travaille énormément sur le ressenti.  Il n’y a pas que l’ENM qui nous forme et nous aide à avancer, il y a également le simple fait de vivre ensemble, quasiment 7 jours sur 7. C’est un autre exercice primordial si on veut continuer longtemps !

 

On sent une grande influence des seventies sur “Blurred Memory”. Qu’est-ce qui vous a réellement inspiré pour ce premier album ?

Blurred Memory (Souvenir Flou en Français), c’est déjà le titre d’un des morceaux majeurs de l’album. Mais dans sa globalité, cela fait référence aux années 70, que bien évidemment aucun de nous n’ont connues. On essaie de recréer cette musique à notre façon, en se projetant dans une époque qu’on adore sans la connaitre, d’où le caractère flou et approximatif… Sans aucune hésitation, cette influence 60-70s nous vient de nos parents. On a tous été bercés par Pink Floyd, Neil Young, les Stones, les grands guitaristes. Mais ça restera Louisa qui a surtout apporté cette couleur 70s au projet, avec ses compositions déjà existantes. C’était tellement naturel pour nous de jouer cette musique que tout s’est enchainé très vite.

 


Comment avez-vous vécu le concert de lancement lors de la finale du tremplin Jukebox à Chaumont ? Avez-vous déjà eu des retours sur votre album ?

Ça a été un super concert pour nous ! Des conditions idéales, un public formidable, mais surtout la fierté d’enfin pouvoir présenter notre travail. C’est l’aboutissement de plusieurs mois assez stressants, mais se fixer une date butoir a vraiment été une très bonne idée. Nous avons reçu les CD 3 jours avant la sortie, on peut dire que c’était juste, mais on l’a fait !

 

Les prochains mois vont être, j’imagine, consacrés principalement aux différents concerts. En parallèle de ces concerts, des projets voient-ils le jour ? De nouvelles compositions, un clip…

On se dirige vers un été rythmé par les concerts effectivement. Ensuite il faudra se remettre à la composition car « Blurred Memory » ne doit pas rester seul. On pense déjà au deuxième, maintenant que nous sommes à l’aise avec les processus administratifs, techniques, etc. Un clip studio est également prévu pour très bientôt ! Pour cela, il faudra surveiller nos actualités.

www.red-house-band.com

Photos live : Dominique Piot.

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